Par où commencer??? Comment résumer un périple de près de 30 heures où l'on passe par tous les états... Assez compliqué, mais je vais tenter de vous faire vivre ma course à travers ces quelques lignes... En route pour mon Ultra Trail Côte d'Azur Mercantour 2015! Bonne lecture
"On ne repousse pas ses limites, on les découvre...'
Voilà une citation de Jean-Louis Etienne qui peut parfaitement illustrer cette aventure vécue ce week-end du 04 et 05 septembre 2015...
Nous voici partis le jeudi 03 septembre avec ma Maman (qui va assurer mon assistance de choc durant toute la course!) en direction de Nice car le concept de la course, c'est "rallier la mer à la montagne"!
C'est donc en fin d'aprem que je file retirer mon dossard sur la promenade des Anglais et m'imprégner de l'ambiance de la course. En tous cas, tout est rôdé au niveau de l'orga... Pas une fausse note et pas de file d'attente interminable. Plutôt bon signe!!
Le gros chantier, c'est pour aujourd'hui!
Après une bonne nuit de sommeil, lever 8h, ptit dej puis collation d'avant course vers 11h...
- Checking du matos et paquetage du sac : OK
- Assistante de choc : brieffée
- Moral : gonflé à bloc
- Physique : OK malgré les alertes de cette dernière semaine (gros rhume le WE passé et RDV ostéo en urgence le lundi précédent la course pour une bonne douleur au genou)
On descend donc en tram sur la Prom' vers 12h où se déroule également le départ d'un rallye historique. Nouveau ptit tour dans le village départ et je patiente en discutant avec un couple de Québecois hyper sympas, admiratifs de l'escapade qui nous attend... Le protocole sera un peu long avec la presse, les élus, etc... Mais bon... A 13h15, tout le monde est dans le sas pour ce départ fictif qui va nous emmener, derrière les foulées des frères Camus, à la sortie de Nice. Cette traversée de la ville aura été un peu chahutée et pas inoubliable (surtout avec cette chaleur!!) mais bon...
Le parcours
A 14h, on est en place sur le lieu de départ réel... Compte à rebours, et boum, c'est parti pour une épopée dantesque, et je ne mâche pas mes mots... Les premiers km se font sur le bitume et autant dire qu'il fait plutôt tiède... Devant, ils sont déjà partis à fond de balle, des malades!! J'essaie de freiner mon enthousiasme habituel pour ne pas me laisser entraîner par cette tête de course. Mon objectif est d'arriver dans un relatif état de fraîcheur à la 2ème base vie au km 75 car c'est là que commencera réellement la course!
Dès qu'on quitte la route, les chemins sont plutôt agréables, mais déjà techniques avec de la caillasse de partout. On prend vite de l'altitude et chaque coup d'oeil en arrière nous permet de mesurer le chemin parcouru depuis la mer.
Je passe rapidement le 1er ravito au km 11 sans m'arrêter pour filer en direction du col de châteauneuf au km 19 où j'ai prévu mon premier arrêt. Ma mère est déjà là sur ces 2 premiers points pour m'encourager et me transmettre les messages de tous mes amis (ça fait du bien le support moral ;-) )
Ces premiers km défilent plutôt vite et bien et je n'ai pas l'impression de puiser dans mes ressources. Wait and see, prudence et gestion seront les maîtres mots qui guideront ces 2 jours!
On poursuit notre ascension en direction du Mont Férion, à 1412m d'altitude. Le temps d'échanger un mot avec le garde de la tour (prévention des incendies), de jeter un coup d'oeil au somptueux panorama, et c'est déjà reparti... Ben oui, je ne suis pas là pour faire du tourisme quand même ;-)
J'arrive à la première base de vie à Levens un peu en avance sur mes temps de passage prévus (vers 19h je crois) malgré ce départ prudent. Maman gère mon sac pendant que je m'occupe du bonhomme! Objectif : hydratation et alimentation car la nuit ne va pas tarder. J'en profite d'ailleurs pour passer en mode nuit, même si c'est un peu tôt : buff, manchettes et frontale...
Une longue nuit en montagne...
Je sais que la portion qui m'attend n'est pas la plus simple et qu'il va falloir que je me préserve pour ne pas y laisser trop de jus... J'ai toujours comme objectif de rallier Roquebillière en bonne forme!
Je passe la Madone d'Utelle puis le ravito d'Utelle assez rapidement... Cette fois-ci, c'est sûr, la montagne, la vraie, arrive!!
Sur le secteur de la brèche du Brec d'Utelle, on croise les premiers gendarmes du PGHM dont l'un d'entre eux me lance "Attention, y'a un peu de gaz!!"... M'en fous! On est de nuit, on voit pas grand chose, je ne vais pas m'envoyer à 15 à l'heure dans c'te descente quand même!
Dans la nuit, j'ai l'impression que les km défilent un peu plus vite... Les chouettes m'accompagnent de leur hululement avant de rallier le ravito du Col d'Andrion. Un ravito perdu en pleine pampa mais bien agréable et utile. Je lance un "C'est loin Roquebillière?". On me répond que le premier a mis 1h15.... Quoooooiiiii??? Mazette!! 1h15 pour faire 16 bornes avec 600+ et 1400-???? Euh, z'ont dû se tromper, non?
Cette descente depuis la tête de Siruol vers Roquebillière est interminable.... Elle va laisser des traces, c'est sûr!!! Des bénévoles sont postés un peu partout dans la descente, sûrement pour récupérer des éclopés...
Il doit être environ 2h30 - 3h du mat' et j'entre dans le gymnase de Roquebillière en 6ème position sous les chauds applaudissements des personnes présentes malgré cette heure tardive!
Maman est là... Première chose : je me rince et changement de tenue complète. Je file ensuite voir les kinés pour un massage des cuisses. Dernière chose, je m'alimente correctement avant de repartir... à nouveau sous les encouragements... Ca fait du bien, surtout quand on sait ce qui arrive! 1400+ au menu pour rejoindre le Relais des Merveilles.
L'avantage, c'est que je connais quelques portions de cette section pour y être venu en vacances en famille 2 ans plus tôt... Mon esprit s'évade dans ces souvenirs de vacances pour rejoindre la Gordolasque et le Relais des Merveilles. Après avoir essuyé un peu de pluie, de froid et de vent, je rejoins ce ravito au km 89 au petit matin, toujours en 5ème position. A nouveau, je prends mon temps pour me ravitailler et manger quelque chose de chaud (un bon bouillon de légume)
En route pour la haute-montagne!
Ca y est, la nuit est désormais derrière moi... Par contre, je sais que la route jusqu'à la ligne d'arrivée est encore longue et semée d'embûches... La première se nomme la Cime de la Valette de Prals... C'est une longue remontée avec près de 1000d+ sur 5 km. Je commence à souffrir et fais marcher le mental à coups de pensées positives pour passer cette difficulté! Là-haut, le vent est bien présent et ça caille grave! Je ne m'éternise pas et file en direction de la Madone de Fenestre... J'avais parcouru cette crête en courant il y a 2 ans mais sûrement un peu plus vite ;-)
Toujours difficile de courir sur ce tracé. La technicité du parcours ne permet pas beaucoup de relâchement, tant au niveau physique que mental... Mais bon, je suis toujours là et je m'accroche à cette 5ème place même si ça revient derrière!
J'arrive enfin à la 3ème base vie, au Boréon... Maman est toujours là et m'encourage! (Elle me dira après que j'avais vraiment une sale tête, mais bon, normal après 110 bornes et près de 8000+ en 21h!!)
Les bénévoles et gendarmes sont aux petits soins pour mon ravito... Ma mère gère mon sac comme sur chaque base vie et me masse un peu le dos! J'apprécie car ça devient un peu rude!!
Changement de chaussettes, nokage des pieds et c'est reparti pour ce final de folie! Il ne reste que 30 bornes mais attention les yeux, ça va piquer dans les cuissots!! Un enchaînement de 2 kilomètres verticaux (en positif et... en négatif) en une vingtaine de kilomètres!
Archas, Pépoiri : un enchaînement dans la souffrance!
Cette fois-ci, je suis bel et bien dans le dur!!! La montée de l'Archas me terrasse. Ce sommet à plus de 2500m d'altitude se mérite. Il m'en fait baver comme jamais et j'accuse le coup. Je me fais doubler dans la montée et fais appel à toutes mes ressources mentales pour continuer à avancer.
J'essaie également de rester concentré sur ma stratégie alimentaire pour ne pas connaître de plus grosse défaillance. J'arrive là-haut en plus de 23h20, éreinté, fracassé!! Les pointeurs sont là, à nous attendre avec un mot d'encouragement malgré le vent et le froid... Ils nous montrent également la suite de ce plat de résistance puisqu'on voit la descente qui nous attend, mais on voit surtout le Mont Pépoiri, toit de cet UTCAM. Rien que d'y penser, je suis dévasté!!! Alors, je repars, en pensant à toute autre chose! Les pensées positives m'auront vraiment aidé à avancer sur cette épreuve.
Le début de la descente de l'Archas est pire que la montée : raide, merdique, glissant, piégeux... Ras le bol! Heureusement, je trouve un compagnon de mésaventure (Vincent, si tu me lis ;-)) avec qui je vais faire une partie de la descente et surtout la remontée vers le Pépoiri... Je pense que cela nous aura aidé tous les 2 de ne pas être seuls dans cette galère! Je suis désormais 8ème au vallon d'Anduébis avant la dernière, mais non des moindre, difficulté du jour.
Ravito, et c'est reparti... A nouveau, c'est raide, merdique, la chienlit!! J'en peux plus... et pourtant, j'avance. Le sommet est là, tout proche et si loin à la fois...
Les paysages sont sublimes mais est-ce que j'en profite vraiment dans toute cette souffrance, je me pose la question... Cette fois, ça y est, on est sur la ligne de crête, on domine les lacs et les jambes reviennent, miraculeusement!!!
Je double 2 coureurs, passe le sommet et je bascule... Ca y est, je sais que je vais terminer!
Le début de cette descente est, lui aussi, comme l'Archas... incourable!
Je ronge mon frein et patiente jusqu'à trouver des chemins plus roulants... Malgré ça, un solo me double quand même! Fais ch....
Je sais qu'on arrive à la Colmiane et que ma mère sera là, sûrement avec des amis (Nathalie). Ca y est, les sentiers redeviennent plus roulants et je cours à nouveau, peut-être même à 10km/h (ben oui, pas de tracé de ma suunto car je ne l'avais pas paramétrée correctement pour une telle épreuve!). Je reprends le gars qui m'avait doublé en haut de la descente... Il me semble cuit à point alors que moi, j'ai repris du poil de la bête!
Je reconnais la Colmiane et j'arrive au ravito... Passage express en 30 sec, histoire d'engloutir un verre de coca et d'eau pétillante et je suis déjà reparti. Mam's et Nathalie me boostent et je repars à fond... Mon but??? Ne pas me faire reprendre dans ces 9 derniers kilos qui m'emmènent à Saint-Martin-de-Vésubie!
J'envoie tout ce qu'il me reste dans cette dernière section... Je pousse fort sur les bâtons dans les dernières montées et cours sur quasiment toutes les portions descendantes. Au final, je
terminerai avec le meilleur temps sur cette portion en 1h17 (j'ai regardé les 6 premiers, faudrait regarder derrière si c'est également le cas).
J'arrive dans les rues bondées de Saint-Martin en fin de journée et franchit la ligne, fier et heureux de cet exploit accomplit malgré toute cette souffrance.
Je suis finisher de la première édition de l'Ultra Trail Côte d'Azur Mercantour en 28h48'09'' à la 6ème place/191 (45% d'arrivants)
Photos et vidéos
J'agrémenterai ce paragraphe au fur et à mesure des parutions sur le net :
La vidéo officielle de l'Ultra Trail Mercantour
Ultra-Trail® Côte d'Azur Mercantour 2015Retour en images sur la première édition de l' Ultra-Trail® Côte d'Azur Mercantour ! www.ultratrail06.com #UTCAM
Posted by Ultra-Trail Côte d'Azur Mercantour on mercredi 16 septembre 2015
Un immense MERCI!
Je m'attendais à un sacré chantier... Et bien autant dire que je n'ai pas été déçu!!! En tous cas, même si cela en énerve certains, j'ai beaucoup de mercis à adresser (pis c'est mon blog alors je
fais ce que je veux...) :
- Merci à ma ptite femme et mes enfants d'endurer mes heures passées à l'entraînement... Je sais que cela représente des concessions... Mais ces montagnes, vous les avez aussi gravies avec moi!
- Un grand merci également à ma Maman qui a assuré comme une chef durant ces 3 jours! Maman, tu as été exceptionnelle :-* Je peux également ajouter ma ptite soeur qui aurait dû être là... Tu n'étais pas là Do, mais c'est comme si!!!
- Merci à Marie Brunel, mon ostéo de choc, qui m'a "réparé" à 4 jours de mon épreuve!
- Merci à vous toutes et tous, familles, amis (un grand merci à Nat!), connaissances qui m'avez encouragé à travers ces 29 heures de course. J'ai eu tous vos messages, ça fait chaud au coeur. Je m'en souviendrai longtemps
- Et enfin, un grand merci à mes partenaires qui rendent ma pratique plus facile et en particulier à CIMALP pour leur soutien indéfectible et leurs supers produits (j'ai couru avec un proto de la prochaine veste trail étanche, une tuerie!) : CIMALP pour les vêtements trail, Endurance shop Saint-Etienne pour le matériel (chaussures, frontales), Nutrisens pour l'hydratation et l'alimentation en course et Oxsitis pour le sac d'hydratation.
On peut aussi féliciter l'organisation et surtout les bénévoles. Pour une première épreuve de cette envergure, tout n'était pas parfait et il y a des choses à redire... mais c'était vraiment pas mal!
Allez, cette fois, je bâche la saison. A bientôt pour de nouvelles aventures ;-)
Et comme d'hab, n'hésitez pas à laisser un com', je me ferai un plaisir de vous répondre
Écrire commentaire
Tom comes (lundi, 07 septembre 2015 19:00)
Super cette description !! Comme d'habitude on s'y croirait..
Sache que je suis profondément admiratif de ce que tu as réalisé.
Bravo!
Bravo aussi à l'équipe logistique et à tous ceux qui ont participé à cette aventure !
Bises à toute la famille !
Geoff S. (lundi, 07 septembre 2015 19:09)
Un grand bravo Florian!
Par l'intermédiaire de Cimalp j'ai découvert ton blog récemment et je t'ai suivi tout le long de cette superbe aventure, chapeau!
FWNat (lundi, 07 septembre 2015 19:37)
"Je n'en peux plus mais j'avance" dis tu ...
"Nul sait ce que peut un corps" a dit Spinoza... Chacun trouve malgré tout sa propre réponse , mais il n'en reste pas moins que l'esprit et tous ceux qui l'accompagnent ont leur mot à dire... Ta performance , si elle doit à une préparation visiblement complètement réussie, n'aurait pu être probablement sans une volonté et une motivation sans faille digne d'un grand bonhomme. Respect.
Marraine Dom (lundi, 07 septembre 2015 21:35)
Comme je te l'avais dit. ?..je ne doutais pas de ta volonté, de ta résistance, de ta détermination et de ta réussite. BRAVO et encore Bravo ton travail est récompensée et c'est mérité. A bientôt. Bizzzz
yannick laniel (lundi, 07 septembre 2015 21:43)
Encore bravo...au final tu fini propre.
tu as un mental d"acier!
alves (lundi, 07 septembre 2015 22:00)
Super résumé on s'y voit et j'adore ton ptit saut de cabri pour passer la ligne malgré les 28h de course encore bravo
Vincent (lundi, 07 septembre 2015 23:19)
Oui, Vincent il t'as lu ;)
J'ai explosé... après le sommet et termine à plus de 35 min de toi, à la 8eme place (et surtout grâce au fair play du coureur m'ayant rattrapé à 50m de la lige d'arrivée, qui ne m'a pas fait le sprint).
A une prochaine course ;) (et avec une meilleur forme ;) )
Pour l'anecdote, c'était moi qui était en chasse derrière toi quand tu étais au mieux, et annoncé à moins de 10 min.
Maman (lundi, 07 septembre 2015 23:40)
Que dire Flo? Je connais ta hargne lorsque tu as décidé de réussir. Mais là tu m'as scotchée .Merci pour ces grands moments. Et en tant qu'accompagnatrice, merci à vous tous qui l'avez soutenu.
Encore bravo mon grand.
Flo (mardi, 08 septembre 2015 13:44)
Merci à tous pour vos messages... C'est un vrai plaisir de vous lire
Hermitte Sébastien (mercredi, 09 septembre 2015 10:56)
Bravo Flo ! On ne se connait pas, je suis tombé par hasard sur ton blog en cherchant des photos de l'événement et ton récit m'a littéralement emmené avec toi sur cette aventure ! Je suis vraiment très impressionné par ta performance car moi-même n'ayant fait que le 42 et en un peu plus de 7h30, j'ai les cuisses en vrac encore aujourd'hui. Je me doute qu'il doit y avoir une méga préparation derrière mais quand même il faut en avoir dans les cuisses et surtout dans la tête parce que quand je repense à l'ascension du Mt Archas et sa descente, imaginer le faire avec tout ce que tu avais dans les pattes avant de l'attaquer et en plus repartir à la charge du Pépoïri... A non, vraiment chapeau ! Du coup cela me donne encore plus envie de m'entraîner pour espérer atteindre les capacités minimum requises pour la participation d'une telle aventure. Et qui sais, peut-être qu'un jour on se croisera sur les futures éditions de l'UTCAM ? En tout cas je te souhaite un bon rétablissement et plein d'énergie pour de futures échappées et encore bravo pour ton exploit et merci pour ton récit. Sportivement... Sébastien
Flo (mercredi, 09 septembre 2015 11:03)
Merci Sébastien... Effectivement, la préparation et la stratégie sur ce type de course sont primordiales.
La dernière semaine a été plutôt compliquée avec un bon rhume et une consultation ostéo en urgence, mais au final, toute la prépa assimilée en amont a porté ses fruits...
Le plaisir, c'est que musculairement, j'ai très bien récupéré, pas ou très peu de courbatures... même dès le lendemain de la course.
Merci pour ton message et RDV peut-être sur une prochaine course ;-)
fred (mercredi, 09 septembre 2015 17:06)
rien a dire c est genial bravo plein d humilite court realiste
darney olivier (dimanche, 13 septembre 2015 14:01)
Et non, je détiens la meilleure perf sur la dernière portion en 1h08 mais je termine loin de toi en 14ème position, je n'étais pas vraiment dans le coup sur cet ultra ;)) en tout cas bravo pour ta performance et ton récit et au plaisir de peut être te croiser un jour !
Flo (lundi, 14 septembre 2015 14:33)
C'est bien ce que je disais Olivier, je ne suis pas allé voir plus loin... Félicitations à toi et au plaisir d'une prochaine rencontre sur une course ;-)
mika klissing (lundi, 14 septembre 2015 19:50)
un tres grand bravo a toi pour cette super course que tu as faite ,tres belle gestion de course que tu as pratqué. tu as tout resumé en quelque ligne tu ma fait voyagé franchement bravo bonne recup
Flo (lundi, 14 septembre 2015 20:28)
Merci Mika ;-) Sympa de revoir de tes nouvelles depuis le Duo de l'hermitage...